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Mouvement et réflexes archaïques


Oui, nous commençons cette série d'articles sur les réflexes archaïques par ce mot : le mouvement.

C'est particulier, le mouvement.

Ça fait du bruit, ça touche, ça bouscule.

C'est au centre de l'attention, on ne voit plus que ça !

Dans les classes, à table, à la maison : du mouvement !

Gauche, droite, tic tic, boum.

Ça ne laisse personne indifférent.

Soit, on pardonne, soit on sanctionne.

Soit ça rigole, soit ça pleure.

L'impression d'être dans un monde d’extrêmes.

Les sens sont aiguisés, excités, surexcités même !

Bref. Les mouvements fichent le bazar.

Mais ils doivent bien venir de quelque part, non ?



Réflexes archaïques, l’origine des mouvements

Ça naît où un mouvement ?

Montrez-moi la maternité des mouvements !

Moi, j'ai appris que pour faire un mouvement, il faut un muscle et un cerveau.

Et aussi, quelques petites choses entre les deux.

Le cerveau dit au muscle ce qu'il doit faire... et lui, il s’exécute.

C'est simple, finalement…

Voilà, le mystère est résolu !

Mais, si vous avez lu mon article, Comment et pourquoi repérer les réflexes archaïques, vous savez que les choses ne se passent pas aussi simplement dans notre corps.

Il y a quelques subtilités qui font toute la différence, qui font même sens : ce sont eux, les sens.


L’importance des sens dans les réflexes archaïques

Les sens, nos fidèles alliés face à la survie.

Des guetteurs, des lanceurs d'alertes pour les réflexes archaïques.

Il suffit d’une perception erronée de la réalité pour avoir des réactions de stand-by ou de fuite dans le meilleur des cas, et d'attaque dans le pire.

Voilà pourquoi, il s’avère capital d'être bien en phase avec son environnement.

Par exemple, le craquement d’une feuille qui se froisse n'aura pas la même connotation sous un pied, la nuit en pleine forêt en solitaire qu'en pleine cohue dans un open space à midi à Dijon.

D'où l'importance de bien apprécier et reconnaître un son, une odeur, une tape amicale.

Nos sens doivent, en quelque sorte, être calibrés, afin de ne pas être à côté de la plaque.

Ni trop, ni trop peu, en somme : l’essence de l’équilibre !

En fonction des événements que nous traversons chaque jour, une remise au neutre régulière sera précieuse.


La peau, la plus grande surface de notre corps

Ce que je vous propose aujourd'hui, c'est le calibrage de la plus grande surface de notre corps : notre peau.

Et elle en a bien besoin !

Ah oui, elle est malmenée toute la journée, notre peau, au sens propre comme au figuré !

Tellement d'attentes lui incombent…

Elle a besoin de souffler et d'être cajolée très souvent.

Alors, pour raviver sa capacité la plus juste à déterminer si tu es en danger ou pas (et ça, chaque seconde), je te propose un exercice sans outil.


Se reconnecter à nos sens à travers la peau : exercice corporel

Tout d’abord, trouve un moment dans ta journée où tu seras au calme pendant au moins 5 minutes.

L'objectif de cet exercice est de réaliser une caresse douce sur toute ta peau.

Si tu préfères, tu peux garder tes vêtements, surtout si tu es chatouilleux.se !

Tu procèdes tout le long du corps, avec une ou deux mains qui englobent chaque partie, pour bien cibler un maximum de cellules.

Il sera plus profitable d’effectuer ton exercice avec lenteur.

Y a-t-il un meilleur moment de la journée pour favoriser ce réveil sensoriel ?

En fonction de tes besoins et ton emploi du temps, tu peux le faire le matin ou bien le soir, dans une sorte de méditation-gratitude envers ton corps et tout ce qu'il t'a permis de faire durant la journée qui vient de s'écouler.


Observer ses pensées sans jugement

Reste bien attentif.ve aux pensées qui arrivent, car le jugement rôde : des remarques sur ton corps, ce à quoi il ressemble et ce à quoi il devrait ressembler, pourraient pointer le but de leur nez.

Observe ces pensées et ne leur donne pas plus d'importance : ce qui compte, c'est ton bien-être présent !

Oui, parce que prendre du temps pour soi est primordial pour être ensuite à l'écoute et aux petits soins pour les autres.

Laisse ta respiration aller et venir, ne la bloque pas pendant ces mouvements.


L’auto-calinage et ses bienfaits


Tu peux finir par un gros câlin : se prendre soi-même dans ses bras n'a pas de prix et c’est un acte toujours à notre disposition.

Cet exercice simple et efficace permet à ta peau de jouer pleinement son rôle.

Elle en a bien besoin, après toutes ces mesures d'éloignements.

Installe ce petit rituel dans ta journée pendant plusieurs semaines et tu verras : tu te sentiras plus rassurée, comme apaisée.

Tu as des remarques ou des questions à propos de cet exercice ?

Je suis disponible par mail à cette adresse Caroline@CarolineGilbert.fr !

Et si tu le souhaites, je propose un accompagnement personnalisé en cabinet et en ligne, comprenant des exercices ciblés et motivants, à répéter pour réapprendre au corps tout son potentiel de liberté.

Je te retrouve dans un prochain article avec un nouvel exercice proposé !


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